Personne ne pouvait l’imaginer! On a déjà vu des arbitres corrompus en Afrique, mais comme Djapoué Kokou, on n’en a jamais croisé. Un sifflet à sens unique, des cadeaux à la pelle et une ferme intention d’interdire à l’Espérance tout accès à la zone adverse. L’on ne s’attardera pas longtemps sur les péripéties de ce crime honteux, mais il est temps de crier haut et fort : honte à la CAF, honte à Hayatou et Cie et honte à cet argent pourri entaché du sang des innocents !
Il était écrit dans les livres de Hayatou que l’argent de Katumbi vaut plus que l’éthique sportive et le mérite des hommes. Sinon, comment expliquer la réintégration d’un arbitre, déjà suspendu pour suspicion de corruption, et sa gratification d’une finale continentale de la compétition reine? N’aurait-il pas été plus honnête pour Hayatou et ses macaques de la CAF d’octroyer le titre directement à Katumbi et son fric pourri et nous éviter cette mascarade à laquelle tout le monde a assisté aujourd’hui?
Il n’y avait pas de match tout à l’heure à Lubumbashi. Il y avait une comédie arbitrale magistralement orchestrée au sein de la Centrale Africaine du Fric pourri, veuillez entendre CAF. Des décisions lamentables et un acharnement sans précédent ; il ne manquait plus à Djaoupe Kokou que de mettre le ballon au fond des filets de Naouara. Quoi de plus qu’un but précédé par un hors-jeu et d’un coup franc imaginaire? Ou encore d’une expulsion suite à une agression virtuelle que seul l’assassin assistant a vue? Ou encore d’un pénalty impensable accordé suite à un contact imaginaire en dehors de la surface? Quoi de plus que la bagatelle de plus de 50 coups francs accordés aux locaux sans aucune faute réelle? Quoi de plus que cette exaction impitoyable organisée par l’assassin Katumbi et son macaque corrompu Hayatou? Comment peut-on encore accepter de tels scenarii?
On a déjà vécu des injustices incroyables en Afrique et la finale retour de 2000 à Accra est toujours présente en mémoire. Mais l’on croyait que ce genre de comédie a déjà disparu du continent noir, qui a pris un nouveau sens aujourd’hui. Mais voilà que 10 ans après, on assiste de nouveau à du jamais vu.
Aujourd’hui au stade de la Kenya, l’arbitre togolais a officiellement assassiné ce qui restait de l’éthique sportive. Il a enfoncé le dernier clou dans le sarcophage du football africain, déjà à la métastase du cancer de l’impartialité. À ce point, avaient-ils peur de nous? À ce point, croyaient-ils que Mazembé, dit le Tout Puissant, n’était pas capable de nous faire face? À ce point, prennent-ils les gens pour des débiles?
Personnellement, je pense qu’il faut dire adieu à ce football pourri. Il ne faut plus leur donner l’occasion de nous assassiner. S’ils veulent bafouer toutes les valeurs honnêtes du sport, c’est leur business, mais nous ne devons plus en faire partie; honte à eux tous !
Mais qu’ils le sachent d’emblée: nous serons, toujours, supérieurs à eux et à leur argent pourri, à leurs compétitions truquées et à leurs frasques.
Iheb Ben Salem