Deux mille onze. Des titres, des consécrations mais aussi des polémiques et des déceptions. On se remémore les moments forts de 2011, lettre par lettre.
A comme Afful. Unique buteur de la finale africaine, le petit joker ghanéen a bien choisi son moment pour marquer son deuxième but sous les couleurs espérantistes en coupe d’Afrique et justifier le choix de l’entraineur de le garder dans l’effectif au dépens d’autres joueurs étrangers.
B comme Banana, Yaya de son prénom n’est pas indispensable que dans la chanson du virage. Dans l’axe de la défense, il est pas mal non plus et il l’a démontré tout au long de l’année. Au passage il a planté deux buts aussi précieux l’un que l’autre à la Marsa et au Caire.
C première lettre de la fameuse Champions League, what else ? La première c’était en 1994, la seconde en 2011 et la troisième elle n’a pas intérêt à mettre autant de temps. D’ailleurs 2012 ce serait bien, non ?
D comme les Départs pour diverses raisons de joueurs importants et aussi talentueux les uns que les autres. Ainsi, durant cette année l’effectif a perdu tour à tour Michael, Roger et Dramane. Un trio de haut niveau.
E élue Équipe de l’année par la Confédération Africaine de Football., l’Espérance a aussi terminé l’année comme première équipe arabe et africaine au classement IFFHS.
F comme la FIFA Club World Cup qui s’est déroulée au Japon. La participation espérantiste n’était pas au niveau des attentes des supporters. Malchance, mauvais arbitrage mais aussi beaucoup de failles défensives et un manque de réalisme devant les buts. Des lacunes à corriger pour revenir plus forts à cette compétition.
G c’est un Grand hommage qu’on rend au public Sang et Or. Privé de la deuxième moitié de saison pour des raisons de sécurité, limité à une dizaine de milliers pour les mêmes motifs durant les matchs de groupes de Champions League, le large public espérantiste n’attend désormais que le lancement de la campagne des abonnements pour répondre présent et soutenir et la direction et les joueurs durant la nouvelle année.
H comme Hamdi Meddeb. L’homme qui avait promis, aux supporters, le titre phare en Afrique et qui continue à mettre tout en œuvre pour hisser l’Espérance à un niveau international. Comme il le dit si bien : « Le maitre-mot, c’est le travail ».
I celui d’Idrissa. Le prénom de Coulibaly, celui qui valait 3 milliards selon les dirigeants clubistes et qui n’a finalement couté aucun sou à la direction espérantiste.
J comme Judo mais aussi comme Joseph Yannick Ndjeng. En Judo, nos espérantistes continuent à dominer cette discipline localement mais aussi sur le double plan africain et arabe. D’ailleurs le Judo a tant regorgé de champions dont notre grand Skander Hachicha qui fut un porte bonheur à nos footballeurs cette année. Joseph Yannick Ndjeng, lui, a été l’une des plus belles recrues à l’Espérance. Son arrivée a coïncidé avec tous les titres remportés et c’est tant mieux. Nous attendons confirmation en 2012.
K pas de Kokou Djapoue cette année pour nous priver du titre africain.
L comme les lamentables attaques, accusations et polémiques conduites par certains dirigeants de clubs tunisiens (le Club Africain, l’Etoile Sportive du Sahel, et l’ES.Hammam-Sousse pour ne pas les citer) qui n’ont pas réussi à entraver la marche tranquille de l’Espérance vers les titres.
M comme Mellouli. Le champion olympique et star de la natation mondiale a rejoint l’Espérance avec laquelle il vient d’être sacré champion de Tunisie d’hiver. Un recrutement cinq étoiles.
N le coach Nabil Maâloul a été l’un des principaux acteurs de la saison espérantiste. Son expérience avait commencé par une lourde défaite à Sousse. La suite on la connait… mais la question en cette fin d’année demeure sans réponse : sera-t-il à la tête de l’équipe en 2012 ?
O comme Oussama Darragi. Le capitaine espérantiste a connu une saison mitigée qui a commencé par un carton rouge à Sousse, suivi d’une série de 7buts en autant de match avant de se contenter du rôle d’observateur dans la dernière ligne droite de la CL pour enfin glaner le titre du meilleur joueur africain évoluant sur le continent.
P du Projet « perspectives 2019 ». Un projet révolutionnaire qui permettra à l’Espérance de franchir un palier à tous les niveaux (infrastructure, organisation administrative, indépendance financière,..).
Q comme la Quotidienneté du suivi de notre site Esperance-de-tunis.net des activités de l’Espérance, toutes disciplines et catégories confondues.
R 2011 ce fut l’année de la Révolution. Cette même révolution qui a entrainé un arrêt des compétitions sportives durant plusieurs semaines. « Cela a été déterminant dans la préparation de l’équipe qui est revenue plus forte que jamais et a glané tous les titres » répète Maâloul.
S comme la Série de 29 matchs consécutifs sans défaite. Une série exceptionnelle qui s’est arrêtée le 27 novembre contre le CA.Bizertin alors que la dernière défaite remontait au 03 Avril contre l’ASPA Cotonou. Presque huit mois d’invincibilité toutes compétitions confondues.
T comme Triplé. En l’espace de cinq mois l’Espérance a enchainé Championnat, Coupe et Champions League. Qu’elle fut merveilleuse cette année !
U comme Unanimité autour de la liste de Hamdi Meddeb. Les premières élections démocratiques au sein de l’Espérance, c’était aussi un évènement Sang et Or cette année.
V la section Volleyball a déçu les supporters en laissant filer les deux titres nationaux. De même pour le Hand qui a connu une année de transition. Espérons revoir ces deux équipes sur les plus hautes marches des podiums en 2012.
W comme Wajdi Bouazzi ou Le joueur le plus contesté de l’effectif espérantiste. Souvent brouillon, parfois décisif, Wajdi a toujours tendance à chercher le geste de trop et cela commence à exaspérer les supporters.
X comme le chiffre romain qui indique les 10 buts totalisés par Msakni en championnat.
Y celui de Youssef Msakni qui a réalisé une année pleine. En commençant par le CHAN avec la sélection, en passant par le doublé national et une merveilleuse frappe au derby pour arriver au mondial des clubs où il fut l’un des meilleurs espérantistes au Japon. Au passage, Youssef s’est illustré durant la Champions League en finissant meilleur buteur de l’équipe avec 5 buts.
Z comme Zéro. Le nombre de défaite en phase finale de la CL. Le bilan est de 5 victoires et 5 matchs nuls. Zéro étant aussi le nombre de but encaissé à Tunis durant cette compétition.
Houssem Roudesly