Avec le groupe en stage à Tabarka, l’attaquant «sang et or» reprend doucement avec une rééducation sur trois semaines.
Absent des terrains depuis juin dernier, Fakhreddine Ben Youssef a repris son activité avant-hier. L’attaquant «sang et or», rappelons-le, avait été victime d’une entorse du genou, contractée lors de la séance d’entraînement du 10 juin dernier. Le diagnostic médical avait décelé une rupture du ligament croisé antérieur. La direction du club n’a pas lésé sur les moyens pour préserver la santé du joueur qui a été opéré en France. Le joueur a respecté également la période de repos prescrite par le chirurgien qui l’a opéré : «Fakhreddine Ben Youssef est, depuis mardi dernier, en phase de rééducation physique d’une durée de trois semaines. Une fois la rééducation terminée, il retournera pour un contrôle chez le médecin chirurgien qui l’a opéré et qui seul est habilité à lui donner le feu vert pour taper de nouveau dans un ballon», nous a fait savoir le médecin de l’équipe, Dr. Yassine Ben Ahmed.

L’OB en amical
Les «Sang et Or» sont donc depuis mardi dernier à Tabarka pour un stage de cinq jours. Ce rassemblement sera clôturé par un match amical, samedi prochain face à l’Olympique de Béjà. Hormis Ben Youssef qui poursuit sa rééducation, le reste du groupe s’entraîne normalement.
Le stage de Tabarka meuble la deuxième phase de préparation de la trêve. Une bonne partie du travail sera accentuée sur le volet physique avec des séances d’entraînement à la salle de musculation de l’hôtel où réside l’équipe.
Le staff technique «sang et or» compte bien profiter de la trêve du championnat pour combler quelques lacunes, à commencer par les difficultés rencontrées par les attaquants quand les équipes adverses jouent le bloc bas et refusent le jeu, ce qui réduit considérablement les espaces. Des difficultés qui se sont particulièrement ressenties contre le CSHL qui a réussi à tenir en échec l’Espérance. Par ailleurs, les trois dernières sorties du championnat ont été ponctuées par autant de matches nuls, ce qui a relancé le débat sur les choix de Ammar Souayah, avant que ce denier ne soit confirmé par le président du club jusqu’au play-off.
Une chose est sûre : la trêve est venue à point nommé pour l’entraîneur «sang et or», appelé à apporter plus de punch et surtout d’efficacité au jeu offensif de l’équipe.