15 points nous séparent du leader, 13 d’une place en Orange Champions League et 4 matchs en retard. L’équation n’est pas difficile : il faut gagner les matchs et engranger les points pour accélérer la remontée.
Au menu des rattrapages : l’ES.Zarzis, l’ES.Béni-Khalled (à l’extérieur), le CS.Sfaxien et la JS.Kairouanaise (à l’extérieur). Autant dire que le chemin ne s’annonce pas facile pour le nouveau staff technique avec un rythme effréné de rencontres aussi importantes les unes que les autres.
Comble du calendrier, l’Espérance jouera le 25 février la finale de Super coupe d’Afrique contre le MAS et enchainera le 29 du même mois par le Classico tunisien en accueillant l’Etoile Sportive du Sahel pour le compte de la 8è journée de Ligue 1.
Réussir le démarrage
En venant à l’Espérance, Decastel savait très bien qu’il est placé devant un challenge local de taille et que les supporters et les dirigeants Sang et Or sont désireux d’être les premiers à brandir le nouveau trophée de champion (l’ancien trophée étant acquis à jamais ayant été remporté 3 fois de suite). Le Suisse a donc besoin de notre confiance et de la sérénité pour préparer son équipe. Mais nous savons tous que cela dépend des résultats. Une série de victoires accompagnée d’un nouveau triomphe africain et tout marchera comme sur des roulettes pour Michel.
Ainsi, seule la victoire comptera dans les prochaines semaines. La manière passera au second plan avec une préparation tronquée par le départ de Banana à Sochaux et la participation de 7 joueurs à la CAN 2012.
Un turn-over peut s’imposer
L’effectif qui préparera le match contre Zarzis souffrira d’une seul absence, celle de Coulibaly puisque les internationaux seront à pied d’œuvre jeudi aux côtés de leurs coéquipiers. Mais l’on ne sait pas si Decastel comptera sur Youssef Msakni et Traoui qui devraient être assez émoussés après leur CAN et sur Chemmam qui traine aussi 120 minutes contre le Ghana. Par contre, le trio Ben Cherifia- Darragi- Korbi devrait tenir sans problème sa place dans l’équipe rentrante puisqu’ils ont été beaucoup moins sollicités que leurs coéquipiers lors de cette CAN. Si l’on ajoute à cela la présence de Hicheri, Mouelhi, Bouazzi et Yannick (ayant tous joué la finale de Radès), Decastel aura une grande partie de l’ossature de l’équipe à sa disposition pour entamer ce marathon.
Par ailleurs, les deux nouvelles recrues qui se sont illustrées durant les matchs de préparation à savoir, Karim Aouadhi et Iheb Msakni, offriront grâce à leur polyvalence un choix plus large dans l’entrejeu espérantiste avec la possibilité de suppléer les internationaux.
Enfin, le retour de Ben Mansour et de Ben Amor va permettre au coach Sang et Or de disposer de solutions de rechange non négligeables dans la ligne arrière surtout avec l’absence d’Idrissa et le retour tardif de Chemmam.
La Super Coupe en ligne de mire
Le 25 février, c’est si loin et si proche. La finale de la super coupe d’Afrique qui opposera l’Espérance au Maghreb Association Sportive (MAS) de Fès à Radès trottera certainement dans un petit coin de la tête des joueurs et du Staff. Les uns voulant enchainer avec un titre qui ne fera que confirmer la suprématie espérantiste et les autres désirant offrir au public un titre important qui leur garantira de travailler avec plus de sérénité durant le reste de la saison.
Decastel est donc devant un challenge difficile mais il dispose des moyens nécessaires pour parvenir à satisfaire les revendications des espérantistes qui, gageons le, ne seront pas très exigeants durant le premier mois avec le technicien suisse au niveau du jeu développé par l’équipe.
A por la remontada ! Taraji ya Dawla !